UN ROBOT AUX PETITS SOINS DU TERRAIN DE FOOTBALL
Depuis une semaine, un drôle d’engin fait d’incessants va-et-vient sur le terrain principal de football de La Chapelle-de-Guinchay. Cette machine n’est autre qu’un robot chargé de la tonte automatique du rectangle vert.
Après Cluny, qui vient d’ailleurs de se doter d’une deuxième machine, la commune de La Chapelle-de-Guinchay a également fait le choix de s’équiper d’un robot chargé de tondre la pelouse du terrain principal de football. « Pour le moment, nous sommes dans une phase test jusqu’à la fin de saison. Ensuite, on verra si on opte ou pas pour cette solution, sous forme de location », explique Franck Barret, coprésident du club local et adjoint en charge de la voirie.
Le robot est opérationnel 5 jours sur 7
Déchargé de l’entretien du terrain, le club s’en remet pour le moment à Coseec France, société spécialiste des sols et des équipements sportifs basée à La Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie. « Cette nouvelle prestation vient en complément du contrat d’entretien que nous avons déjà avec la commune », explique Olivier Platret, technico-commercial chez Coseec France. C’est à partir d’un programmateur et d’un fil enterré le long du terrain que fonctionne l’engin, capable de tondre les quelque 8 000 m² du terrain en une grosse journée. Mais l’idée n’est pas d’effectuer une tonte d’une traite. « Le robot peut fonctionner toute la journée, tout en marquant des pauses pour recharger les batteries sur une base qu’il rejoint sans l’aide de personne. En fait, l’intervention de l’homme se limite au nettoyage du dessous de l’appareil, une à deux fois par semaine. Pour le reste, il gère son temps 5 jours sur 7, exception faite des week-ends, réservés aux rencontres », détaille Olivier Platret.
Aucune altération du terrain
Pelouse en bien meilleure santé, du fait d’une tonte régulière et programmée dans le temps, un gazon beaucoup plus dense et compacte et plus de mauvaises herbes sont autant d’avantages apportés par ce système de tonte, géré à distance par une application smartphone. « La légèreté de la machine ne provoque aucune altération du terrain, à l’inverse des grosses tondeuses, surtout en cas de pluie. De plus, il ne nécessite aucun ramassage, la coupe étant particulièrement fine et basse. Le résultat est spectaculaire », assure Olivier Platret. Autre intérêt, et non des moindres, l’environnement et le Zéro phyto si cher à la commune. Maintenant, à la question de savoir si le robot finira à terme par remplacer l’homme, Franck Barret est catégorique : « C’est un grand non. Les agents chargés de la tonte vont être affectés sur d’autres missions des espaces verts de la commune. »
Article de Fernand Ribeiro et Jean Gatille, paru dans le JSL du 30 avril 2017.
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